Quelles solutions pour lutter contre la pelade ?
- Clinique Sybays
- il y a 7 jours
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1. Pelade : de quoi parle-t-on exactement ?
La pelade est une maladie auto-immune qui provoque une chute de cheveux en plaques, souvent bien délimitées, sur le cuir chevelu ou la barbe. Elle peut aussi toucher les sourcils, les cils et d’autres zones poilues du corps.
Le système immunitaire attaque alors les follicules pileux comme s’il s’agissait d’un corps étranger. Les cheveux tombent, mais le cuir chevelu garde un aspect normal, sans cicatrice ni rougeur importante.
La pelade :
n’est pas contagieuse,
peut toucher l’adulte comme l’enfant,
évolue par poussées, avec des périodes de perte et parfois de repousse.
On parle de pelade en plaques quand quelques zones limitées sont atteintes, de pelade totale si tout le cuir chevelu est concerné, et de pelade universelle quand tous les poils du corps sont touchés.
2. Pourquoi consulter rapidement en cas de pelade ?

Toute chute de cheveux brutale, surtout en plaques nettes, mérite un avis médical.
D’abord parce que toutes les chutes de cheveux ne sont pas une pelade : il peut s’agir d’une mycose, d’une alopécie cicatricielle, d’un eczéma ou d’un lupus du cuir chevelu, qui nécessitent d’autres traitements.
Ensuite, parce que la pelade peut être associée à d’autres maladies auto-immunes, notamment :
maladies de la thyroïde,
vitiligo,
lupus,
certaines maladies articulaires.
Un dermatologue pourra :
confirmer le diagnostic,
évaluer l’étendue de la pelade,
proposer un traitement adapté à ton cas (âge, type de pelade, antécédents),
décider s’il faut faire un bilan sanguin complémentaire.
Cet article ne remplace pas une consultation médicale. Il a pour but de t’aider à mieux comprendre les options possibles avant ou après ton rendez-vous.
3. Les traitements médicaux de la pelade
Il n’existe pas encore de traitement “miracle” qui guérit définitivement la pelade, mais plusieurs solutions peuvent favoriser la repousse et limiter les poussées.
Le choix du traitement dépend de :
la surface de cuir chevelu atteinte,
la rapidité d’évolution,
l’âge du patient,
les maladies associées.
3.1. Corticoïdes locaux et injections
Pour les pelades limitées, les sociétés savantes et les manuels de référence recommandent souvent des corticoïdes topiques puissants (en lotion, crème ou mousse) appliqués sur les plaques, parfois sous occlusion.
Les infiltrations de corticoïdes directement dans les plaques sont une autre option. Elles sont réalisées par le dermatologue à intervalles réguliers (toutes les 4–6 semaines en moyenne), surtout sur le cuir chevelu, la barbe ou les sourcils.
Ces traitements peuvent accélérer la repousse, mais demandent un suivi médical attentif, car ils ne sont pas dénués d’effets secondaires possibles (amincissement local de la peau, irritation, etc.).
3.2. Minoxidil et autres traitements locaux
Le minoxidil en solution ou mousse est parfois ajouté localement pour stimuler la repousse sur les zones touchées. Il ne traite pas la cause auto-immune, mais peut aider les cheveux à repousser plus vite.
Dans certains cas, le dermatologue peut proposer d’autres traitements locaux :
dérivés irritants (comme l’anthraline),
immunothérapie de contact (DPCP, SADBE) dans les formes plus étendues,
tacrolimus topique sur certaines zones.
Ce sont des traitements spécialisés, généralement prescrits et suivis en milieu dermatologique.
3.3. Photothérapie, traitements généraux et nouvelles molécules
Pour les pelades plus sévères, plusieurs options existent :
photothérapie (UV) associée ou non à d’autres traitements,
corticoïdes oraux sur des périodes limitées, dans certains cas très inflammatoires,
immunosuppresseurs classiques (méthotrexate, par exemple) dans les formes étendues sélectionnées.
Depuis peu, de nouveaux médicaments ciblant la voie JAK (inhibiteurs de Janus kinase) ont obtenu des autorisations de mise sur le marché pour la pelade sévère, comme le baricitinib ou le ritlécitinib (LITFULO), en Europe et en France, chez l’adulte et parfois l’adolescent.
Ces traitements :
sont réservés aux formes sévères,
nécessitent une surveillance étroite,
sont prescrits par des spécialistes en dermatologie ou médecine interne.
Ils ne sont pas proposés partout et il faut en discuter directement avec un dermatologue référent.
4. Les solutions complémentaires pour mieux vivre la pelade

Même si la pelade n’entraîne pas de douleur physique, son impact sur la confiance en soi et l’image corporelle est souvent majeur. Les études montrent une augmentation du stress, de l’anxiété et parfois des symptômes dépressifs chez les personnes touchées.
En complément du traitement dermatologique, il peut être utile de :
travailler sur la gestion du stress (sophrologie, méditation, flottaison, activités relaxantes),
bénéficier d’une aide psychologique ou d’un groupe de parole,
adapter l’alimentation pour soutenir la santé globale,
prendre soin de sa peau et de son cuir chevelu avec des soins doux.
Cela ne “guérit” pas la pelade, mais aide à traverser cette période avec plus de ressources et de stabilité émotionnelle.
5. Camoufler et redessiner : les solutions esthétiques
En parallèle du suivi médical, certaines personnes souhaitent camoufler la pelade ou rééquilibrer les traits de leur visage.
Parmi les solutions possibles :
coiffures et perruques adaptées, réalisées avec l’aide de spécialistes,
maquillage correcteur pour les sourcils ou la ligne frontale,
dermopigmentation / microblading dans certains cas (après avis médical),
prothèses capillaires ou compléments capillaires sur mesure.
L’objectif n’est pas de masquer la maladie à tout prix, mais de redonner des repères visuels et une sensation de contrôle sur son apparence.
Au Centre Sybays, l’accompagnement esthétique est pensé dans une logique de douceur et de respect du visage, notamment via les protocoles d’harmonisation faciale qui permettent de redonner du volume, corriger certaines asymétries ou rafraîchir les traits sans les figer. Ces soins n’ont pas pour but de traiter la pelade, mais peuvent aider certaines personnes à se réconcilier avec leur image globale.
6. Une approche globale au Centre Sybays

La pelade est une maladie de la racine du cheveu, mais ses effets dépassent largement le cuir chevelu. C’est souvent tout le rapport au corps qui est bousculé.
Au Centre Sybays, l’approche combine :
expertise médicale en médecine esthétique et intégrative,
prise en charge du corps dans sa globalité,
environnement wellness pensé pour réduire le stress et favoriser un meilleur équilibre de vie.
Certaines personnes vivant une pelade rapportent une prise de poids liée au stress, aux bouleversements hormonaux ou à une baisse d’activité. Dans ce contexte, le protocole de Lipo-Thermogénèse® peut être une option pour travailler sur la silhouette, le métabolisme et le bien-être global : diagnostic médical, 6 séances de Lipo-Thermogénèse®, coaching nutritionnel et psychologique, suivi rapproché.
Avant toute décision, une consultation personnalisée permet de faire le point sur :
ta situation médicale,
les traitements déjà en cours,
tes priorités (moral, silhouette, visage, gestion du stress…).
7. FAQ – Pelade et solutions possibles
La pelade peut-elle disparaître toute seule ?
Oui, dans de nombreux cas, on observe une repousse partielle ou complète en quelques mois, même sans traitement. Mais l’évolution reste imprévisible et les rechutes sont fréquentes, d’où l’intérêt d’un suivi dermatologique.
Les traitements guérissent-ils définitivement la pelade ?
Non. Les traitements actuels visent à stimuler la repousse et à limiter les poussées, mais ils n’empêchent pas complètement le risque de récidive.
Le stress provoque-t-il la pelade ?
Le stress n’est pas la seule cause, mais beaucoup de patients rapportent un stress important avant ou pendant la maladie. Le stress peut aussi être une conséquence de la pelade. Travailler dessus fait partie de la prise en charge globale.




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